
Sujets sur la dualité et sa nécessité pour les âmes,la souffrance, le sens du Soi et l’expansion vers l’état de le Source elle même
Nous remercions infiniment les TAYGETIENS pour leur dévouement à l’humanité.
Nous remercions Cosmic Agency , SPECIALEMENT GOSIA pour tout le travail qu’elle effectue afin que nous soyons informés ainsi que toute l’énergie et de toute la conviction qu’elle émane.
Nous remercions AnnC pour la traduction
LA GUERRE N’EST PAS FINI MAIS UNE BATAILLE EST GAGNEE l
NOUS MOURRONS AVEC DE LA CONNAISSANCE ET NOUS REVIENDRONS SPECIALEMENT POUR GAGNER CETTE GUERRE…
Article source publié le (22/08/2020) par www.swaruu.org
Pourquoi nos Ames ont besoin de Dualité et de Souffrance ?
Yazhi : Vous êtes tous uniques. Et vous devez dire cela et pourquoi vous êtes exactement comme moi.
La raison pour laquelle je peux faire certaines choses et vous ne pouvez pas, c’est qu’en fait vous êtes
encore dans une phase à traverser et à comprendre parce que, en réalité, vous pouvez. Il est important
de dire et d’expliquer pourquoi vous êtes tous super, vous tous. Vous devez savoir pourquoi vous êtes,
pas moi.
Robert : Donc, tu es un être interdimensionnel, correct ?
Yazhi : Oui.
Robert : Quelle est la différence entre inter-dimensionnel et multi-dimensionnel ? S’il y en a une.
Yazhi : Multi, cela signifie qu’il y a beaucoup de dimensions, Inter que l’être filtre entre les dimensions,
en entrant dans l’une ou l’autre.
En fait, les deux termes décrivent la même chose. Et les deux sont faux. La seule différence entre moi et
tous ceux qui se sentent limités dans une densité est leur esprit. Vos propres idées sont les murs et les
barreaux de votre prison mentale.
Tout est un rêve. Il est facile de dire que je suis un être multidimensionnel ou interdimensionnel. Mais,
je peux expliquer pourquoi je suis et pourquoi vous êtes aussi. C’est ma différence d’avec les autres. Et
c’est ce que j’essaie de faire ici, j’ai un but pratique : celui de faire en sorte qu’ils cessent de manifester
leurs cauchemars. Ils ne le voient pas et je comprends pourquoi ils ne le voient pas. Et, de leur point de
vue, que ce soit en 3D, 4D, 5D, quoi qu’ils soient, ils ont raison parce qu’il n’y a pas de « D », ce n’est que
dans leur tête. Mais, ce sont eux qui règnent sur la Terre. C’est de plus en plus clair.
J’insiste et ils ne me feront pas bouger de là. Les humains impuissants, les va-nu-pieds, celui qui
marchent dans les rues en se sentant comme un cafard, ce sont les dieux créateurs. Ils se sentent
comme s’ils n’étaient personne, sans valeur, sans mériter de vivre, souffrant de leurs problèmes
mentaux à propos de choses abstraites, souffrant dans leur existence, pensant qu’ils ne valent rien, que
personne ne les apprécie ou ne les comprend, avec des pensées suicidaires alors qu’ils sont la chose la
plus merveilleuse qui ait jamais existé, avec le pouvoir absolu de tout changer.
Mais, ils ont choisi d’être là. Pourquoi ? Pour le contraste. Ils veulent juste être là, être heureux, se sentir
vivants, profiter des choses simples de la vie mais ils souffrent. Ils souffrent parce qu’ils le veulent ainsi.
Ce sont eux qui souffrent, les victimes, oui, bien sûr, mais aussi les créateurs du pourquoi.
Bien que le but ultime de la vie soit de profiter des bons moments, d’être heureux, cela ne leur sera pas
nécessairement donné dans cette vie parce que leur niveau de compréhension sur la façon dont les
choses fonctionnent est encore en cours d’élaboration dans leur esprit. Ils ont encore besoin de
contraste, de dualité pour pouvoir comprendre les choses.
Souffrir dans une vie misérable pour intégrer le contraste d’avec une vie meilleure où ils auront des idées déjà plus claires sur ce qu’ils veulent vraiment.
Mais, vous n’avez pas besoin de ce contraste pour apprendre. Oui, on peut apprendre sans souffrir mais
ils ne comprennent toujours pas ce fait important et fondamental. C’est une étape. Donc, bien que le
but ou le désir dans la vie soit d’être heureux, le véritable but de la vie est d’apprendre et malheureusement, l’échec et la souffrance sont de grands professeurs.
Mais, ils doivent apprendre la leçon la plus importante qui est : qu’il n’est pas nécessaire de souffrir de
ces cauchemars pour savoir qu’ils ne veulent pas les vivre et pour comprendre ce qu’ils veulent vivre. Et
je veux que vous sachiez tous les deux que j’ai pleuré en écrivant cela. Je suis un être très émotionnel et
c’est ma force, pas ma faiblesse. C’est ce qui se déverse de mon être vers vous.
Gosia : Oooh… Je pleure aussi quand je pense exactement à ça, c’est bon. Et une question : Pourquoi
pensent-ils encore qu’il est nécessaire de souffrir ? Et, à partir de quel niveau le veulent-ils parce que
PERSONNE ne veut souffrir consciemment ?
Yazhi : Parce qu’ils n’ont aucun contraste pour se faire une idée du comment.
Vous devez comprendre le contraste, le minimum de la dualité ou rien ne sera clair pour vous, c’est
pourquoi je vous dis que c’est une étape parce qu’à certains niveaux ou depuis certaines de leurs
perspectives, parce que ce sont eux qui comptent ici, ce sont des âmes très jeunes.
Gosia : Depuis les plans supérieurs où nous sommes, il n’y a PAS de dualité. Pourquoi doivent-ils passer
par cette étape de dualité s’ils sont déjà en 7D et au-delà SANS cela ?
Yazhi : Parce le fait d’avoir ce concept, juste parce qu’il existe, génère son contraire.
Gosia : Mais étant « jeunes », ils sont en même temps la Source, juste avec leur point d’attention dans la
partie « jeune ». La ¨jeunesse¨ est une illusion de cette partie.
Yazhi : C’est vrai. Pourtant, s’ils n’avaient pas ce concept, ils ne seraient que la Source elle-même, ce
qu’ils sont. Ils sont éternels et l’ont toujours été. Mais pour avoir pu atteindre un autre niveau, ils
doivent être passés par un niveau plus simple en tant que points d’attention de la Source elle-même.
Sinon, le concept d’être une personne n’existerait même pas, le concept d’apprentissage, de
progression.
Gosia : Je ne comprends toujours pas pourquoi ce fort contraste est nécessaire, à ce stade. Il y a des
êtres qui n’ont pas besoin de ce type de forte dualité, ils peuvent vivre dans le bonheur et ils ne vivent
pas « encore » exactement dans la Source non plus. Ce n’est pas l’un ou l’autre extrême : la dualité OU la
Source. On peut exister entre ces deux réalités sans avoir à passer par le concept fort de souffrance.
Yazhi : Oui. Assez parlé de cela.
Discussion sur la souffrance avec Dale :
Yazhi : Comme je l’ai dit, la souffrance, c’est une étape. Vous ne pouvez rien savoir sans une sorte de
référence préalable. Il n’y a pas de réalité extérieure objective ! Tout est basé sur les interprétations que
chacun donne au champ extérieur à lui-même. Il n’y a pas de matière, il n’y a pas ce qu’on appelle le
monde matériel et de monde spirituel. Tout est un monde spirituel. La matière n’est qu’une idée dans
votre esprit créée par vos expériences. La table n’est pas solide. Ce que vous ressentez, c’est le champ
électromagnétique d’énergie des ondes stationnaires de la table qui repoussent celles que vous avez
dans la main. Ce n’est qu’un aimant qui en repousse un autre. Il n’y a rien là, des particules comme un
point ou un noeud dans les ondes stationnaires que vous créez.
Le temps est le rythme, le « tempo » de vos pensées. La gravité est la direction dans laquelle vous les faites aller. Et la direction est aussi une idée.
Cela dit : Vous ne pouvez pas connaître une chose, quelle qu’elle soit, à partir de la plus simple des
choses, objets ou idées, si vous n’en connaissez pas le contexte. Et le contexte, c’est quelqu’un qui vous
fait savoir à quoi il sert, à quoi sert une chaise ou un clou. Mais cela est déjà élaboré.
Si vous allez à l’essentiel du contexte, de la compréhension d’une idée à partir d’une autre, vous tombez
dans le domaine de la dualité de base. Ainsi, pour exister, tout a besoin de son contraire. C’est-à-dire
qu’il ne peut pas exister sans lui et le simple fait que vous pensiez à quelque chose vous renvoie à
l’existence de son contraire. Donc, pour connaître la lumière, il faut l’obscurité ; pour connaître une
montagne, il faut comprendre qu’elle a un autre côté ; le bien, alors cela signifie qu’il doit y avoir le mal.
Et ainsi de suite.
Ainsi, à la base, la dualité est un très bon outil pour transmettre un sens, une idée ou un concept (si ce
n’est la seule façon dans les domaines inférieurs). Donc, si vous avez quelque chose, nous l’appellerons
une âme jeune (n’entrons pas dans le détail de sa jeunesse, pour simplifier), elle a besoin d’apprendre
les bases. Et la base même est le contraste (la dualité) implicite à toute chose. Et c’est une
caractéristique du domaine de faible densité qui la définit comme telle. L’exemple de dualité le plus
simple dont s’écartent tous les autres est le suivant : s’il y a un moi, alors tout le reste n’est pas moi.
« Moi » versus « pas moi ».
Ainsi, pour les jeunes âmes inexpérimentées, la dualité et le contraste sont un moyen tout à fait
nécessaire, peut-être le seul, de comprendre qu’ils existent. C’est efficace, du moins au début. Donc,
quand ils sont jeunes, ils sont coincés dans ce moyen d’apprentissage, ils ont besoin de la dualité pour
tout, pour le contraste.
Ils veulent du plaisir et de la joie, alors ils voient la souffrance comme le moyen d’atteindre ce qu’ils
veulent. Plus ils souffrent, plus le contraste devra être important pour qu’ils puissent apprécier, vivre et
expérimenter son contraire. Même si ce n’est pas dans la même vie.
Gosia : Je pense qu’il est nécessaire de se pencher sur le concept d’une âme ¨jeune¨ car d’un autre côté
nous savons que les âmes n’ont pas d’âge, elles sont éternelles, elles SONT la Source elle-même et que
c’est juste la Source qui concentre l’attention sur un fragment spécifique d’elle-même. Nous sommes
éternels. Nous ne naissons pas en tant qu’âmes à un moment précis, comme si nous n’existions pas
avant. Alors pourquoi cette âme ¨jeune¨ ne peut-elle pas simplement prendre la perspective dont elle a
besoin à partir de ses autres points d’attention déjà expérimentés et appris qui font AUSSI partie de son
être plus grand ?
Yazhi : C’est précisément ainsi qu’elle prend sa perspective. De la manière dont l’univers fonctionne,
vous ne pouvez pas avoir le concept de besoin d’apprendre sans le concept d’appris ! Donc, du point de
vue des densités plus élevées où toutes les âmes existent de quelque façon que ce soit, tout est déjà là,
et ce que tu viens de dire s’applique ici.
Mais maintenant, si nous regardons de la perspective des humains là-bas. Ils ont besoin d’apprendre, et
beaucoup. Donc, une façon d’expliquer cela est que, pour qu’une chose soit, n’importe où, dans
n’importe quelle densité, spirituelle ou non, vous devez comprendre un contexte et ce contexte n’est
rien d’autre qu’un ensemble élaboré de significations basées sur la dualité-contraste.
Robert : Pourquoi y a-t-il des âmes qui sont plus âgées que d’autres si elles partent toutes de la Source
et sont éternelles ?
Yazhi : Elles ont toutes le même âge parce qu’elles ne font qu’une. Mais, pour que les concept d' »âge »,
de « progression », d' »une qui est plus avancée que l’autre » existe, il faut un contraste par rapport aux
plans bas. Ainsi, chaque âme à chaque point de progression n’est en réalité qu’un point d’attention de
l’âme unifiée ou la Source.
C’est comme une personne qui a deux doctorats, elle s’assied à la table des enfants et leur parle à leur
niveau et pendant un instant elle oublie qu’elle a des doctorats. Elle s’efforce d’être à la hauteur des
jeunes enfants. C’est pareil avec la Source. Chaque personne a son plein potentiel, elle est la Source elle même.
C’est juste ce que vous voyez ou ce qui retient votre attention.
Même les personnes non réelles n’existent qu’en contraste avec les personnes réelles et vice versa. Le
fait que quelqu’un soit réel, conduit inévitablement à l’idée qu’il peut y avoir quelqu’un qui n’est pas
réel. Pourtant, voir ou observer cette dernière n’est qu’un concept de plus, une décision de l’observer ou
non.
Gosia : Mais ces petits enfants ont aussi des doctorats. Nous sommes tous éternels et nos expériences
sont illimitées. Jeunes et vieux, c’est encore la dualité. Vieille âme contre jeune âme. Donc oui, ok, ces
« jeunes » âmes sont simplement parce qu’elles ont leur attention là, en « n’ayant pas beaucoup
d’expériences et de doctorats ». Mais c’est l’illusion, n’est-ce pas ? Et il n’y a vraiment pas de jeunes et de
vieilles âmes ?
Yazhi : C’est exact. Tout est une illusion, une expérience et vous l’avez suite à votre propre choix.
Personne n’est plus que quiconque. C’est une impossibilité totale pour l’Univers. C’est pourquoi un
respect total doit toujours être observé. Ce n’est que là où vous portez vous-même votre attention. Et
de là naît le concept du « Je » et son mode dégradé, l’Ego. Ce n’est que de là où vous avez décidé de
porter votre attention.
Gosia : OK. Je ne comprends toujours pas bien le concept des jeunes âmes et leur ¨besoin¨ d’apprendre
et passer les étapes de base. Si elles sont éternelles et l’ont toujours été, n’ont-elles pas déjà franchi
cette étape ?
Yazhi : Disons qu’elles sont encore coincées à ce stade. Et qu’elles sont passés par là, mais pas encore
parce que pour avoir franchi cette étape, elles devaient être là en premier lieu. Mais il n’y a pas de
temps. Donc, elles sont toujours là, une partie de la Source est toujours là.
Gosia : Toujours à être des âmes jeunes alors ?? Eternellement ?
Yazhi : En tant que concept, oui, éternellement.
Gosia : OK donc eux, les humains, au niveau inférieur ¨doivent¨ apprendre pour que Nous, les Âmes
Supérieures au niveau supérieur, ayons le contraste sur lequel se concentrer pour le moment afin d’en
tirer la perspective ¨apprise¨ ? Pourquoi ne peuvent-ils pas simplement ÊTRE sans avoir besoin de rien?
Yazhi : Il n’y aurait pas d' »âmes supérieures » sans les « âmes inférieures ». Et oui, mais alors nous serions
tous égaux, et nous le sommes, donc c’est encore un autre point de vue de la même chose.
Gosia : Qu’y a-t-il de mal à être égal, et à ne PAS avancer vers quoi que ce soit ? Rester sur place,
éternellement en paix.
Yazhi : Rien ! C’est ce que tous les êtres veulent ! L’intégration. Le problème est qu’eux, les humains, à
un niveau inférieur veulent l’expérience.
Et pour l’intégration, il faut de la désintégration. Alors, qu’est-ce que la Source ? Tout y est intégré,
intemporel, tout est pareil. Mais alors, il n’y a pas non plus de conscience, pas de soi.
Gosia : Pourquoi pas ? Pourquoi limiter la Source ? Qui dit qu’elle ne peut pas être consciente de tout ce
qui est intégré ? C’est une autre idée.
Dale : Malheureusement, la croissance passe souvent par l’adversité.
Yazhi : Oui, c’est ce que je veux dire ici, l’adversité et la souffrance amèneront la compréhension de
leurs contraires pour ces âmes parce qu’elles ne pourraient pas faire l’expérience de l’amour et de
l’intégration sans leurs contraires.
Gosia : Tu dis qu’on ne peut pas être conscient de tout ce qui est intégré ? Il y a des niveaux
d’intégration. Si vous êtes complètement intégré, vous ne pouvez pas être conscient. Pourquoi pas ?
Yazhi : Parce que vous avez besoin de conscience pour être conscient. Et la conscience a besoin d’un flux
et, de plus, la conscience fait apparaître son contraire, pas de conscience.
Gosia : Mais la conscience peut être consciente et NE PAS avoir de contexte. Il suffit d’être.
Yazhi : Oui, et elle peut simplement exister. Et c’est ainsi ! Mais il n’y a pas de conscience.
Gosia : Pourquoi pas ?
Yazhi : Le prix de l’intégration totale, c’est la perte de soi parce que vous êtes tout, sans de contraste !
Gosia : C’est un autre type de conscience, mais ça pourrait être la conscience. D’ailleurs, je comprends
tout à fait mais je souhaite creuser plus profondément, démêler jusqu’au noyau des noyaux.
Yazhi : Utilisons un exemple en physique. Pourquoi un oiseau qui se tient sur un fil à haute tension ne
grillerait-il pas avec les 100 000 volts qu’il contient ? Parce qu’il n’a pas de polarisation. Cela signifie que
la tension de l’oiseau est égale à celle du fil. S’il touche un autre fil ou le sol, il va frire. De même, vous ne
faites qu’un avec tout, vous n’êtes donc pas « quelque chose » puisque vous êtes tout ! Donc, il n’y aurait
rien qui définisse une espèce, ou une expérience, pas même la musique, les couleurs, juste un grand rien
! Alors, de quoi peut-on conscient?
Gosia : De lui-même.
Yazhi : Comment pouvez-vous ÊTRE sans le concept de ce qui n’est pas vous ?
Gosia : Pas sûr. C’est ce que j’essaie de comprendre parce qu’une fois qu’on l’a fait, on déchiffre le jeu
avec tout son besoin de ¨dualities et de contraste. ¨
Yazhi : Vous ne pouvez pas être sans le concept de ce qui n’est pas vous ! Au moment où vous êtes
conscient de l’être, vous créez ce qui n’est pas vous.
Gosia : Bon sang. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que je crée ce qui n’est pas ?
Yazhi : Sinon vous ne pouvez pas être parce que vous êtes un et le même avec tout.
Gosia : Comment puis-je créer ce qui n’est PAS moi en dehors de moi ?
Yazhi : Vous le pouvez et vous le faites ! Tout le temps. C’est ce qui vous définit.
Gosia : Comment ce qui n’est pas moi peut-il sortir de ce qui est moi ?
Yazhi : Moi, je viens avec vous. Sans toi, il n’y a pas de moi.
Gosia : Je veux dire, … regarde ça : Si le monde extérieur n’est que le reflet du monde intérieur LA
LOGIQUE DICTE que SEUL CE QUI EST MOI peut sortir !! Sinon, qu’est-ce qu’il reflète ?
Yazhi : Oui, tu es tout mais tu ne peux pas être consciente que tu l’es. Tu n’as rien à opposer à l’idée de
moi si tu es tout.
Gosia : Donc, dans ce sens, ce qui n’est PAS moi, est aussi moi ? C’est ce que tu veux dire ?
Yazhi : Proche mais pas tout à fait. Nous pouvons dire que nous sommes tout le monde, nous sommes
« conscients » de ce FAIT. Mais nous gardons toujours les « toi » et « moi » comme contraste. Au moment
où tu deviens tout, tu deviens aussi rien.
Gosia : Mais tu as dit que l’extérieur n’est que le reflet de l’intérieur. Alors, puis-je créer le NON moi ?
Yazhi : Oui, et tu crées le concept de « pas moi ». Du point de vue d’un nouveau-né, dès qu’il prend
conscience de lui-même, il crée aussi des mondes, des gens, des planètes et l’univers entier pour lui même.
C’est moi et tout ce qui n’est pas moi qui est créé.
Donc, plus vous augmentez la densité, plus vous vous rapprochez de la Source, plus vous vous perdez
progressivement. Donc, à mesure que vous progressez dans votre voyage spirituel, vous découvrez que
le sens du moi est inversement proportionnel à l’intégration : plus le sens du moi est élevé, plus la
densité est faible ; plus l’intégration est élevée, plus la densité est élevée.
Gosia : ¨ Le sens de soi est inversement proportionnel à intégration¨ – Le sens de soi tel qu’il est compris
ICI sur Terre, non ? Parce que cet état plus intégré est AUSSI un sens de soi, juste plus grand.
Yazhi : OUI.
Gosia : Parce que je ne le ressens pas comme étant perdu. Il devient juste plus grand.
Yazhi : Si vous sentez que votre identité est celle de tous les Humains ou de tous les Taygétiens, alors
vous les intégrez tous dans votre concept de soi. Donc, votre concept est plus large. Mais vous êtes
moins un individu et vous devenez plus un esprit de ruche, plus comme l’esprit d’une espèce entière.
Gosia : Mais c’est aussi un SOI.
Yazhi : Moins de Gosia. Plus de tout le monde dans l’espèce.
Gosia : Qui s’en soucie. Mais c’est aussi MOI.
Yazhi : Oui, c’est moi. Mais, il n’est pas encore entièrement intégré à la Source. Tu as là un contraste. Et
au-dessus aussi, de plus en plus de conscience mais alors tu es moins de particulier !
Gosia : Tant que j’ai la conscience de l’existence de l’être, peu importe qui j’intègre dans ce champ du
moi, je crois que c’est toujours MOI. En fait, je me sens à ce niveau au moment où nous parlons.
Vaguement mais c’est là.
Yazhi : OUI. Mais au-dessus de ce que nous disions, c’était au plus haut, au plus haut niveau. Et c’est là
que tu te perds. Par exemple, pas tout en haut, tu es la conscience de toute la Voie lactée. Qui es-tu ?
Une galaxie ! Pas Gosia. Une galaxie. Appele-la Gosia si tu le peux. Toujours toi.
Gosia : Oui. C’est ce que je veux dire. C’est toujours moi.
Yazhi : Mais tu n’es pas aussi particulière que l’énergie des milliards et des milliards d’êtres qui habitent
cette galaxie, et pourtant tu n’es pas encore la Source. Tu es toujours quelque chose, une galaxie, la Voie
lactée, donc pas la galaxie d’Andromède ! Tu n’es pas une femme, tu es une galaxie, donc tu t’es perdue.
Ou bien elle s’est développée, d’accord, mais elle n’est plus aussi « détaillée », « particulière » qu’elle l’était
auparavant.
Gosia : Oui, je comprends cela. Mais le sens de ce moi intérieur, de cette essence intérieure et de ce
noyau, est toujours là, immortel. Toujours là, peu importe qu’il s’agisse d’une expérience de vie à travers
la lentille d’une Gosia ou d’une galaxie, ce sont juste des points d’attention. Bien sûr, ce serait différent
de cette croûte plus externe de mon identité, ce serait le noyau. Je me sentirais MOI, ce moi mystérieux
à l’intérieur.
Yazhi : Et, si tu deviens un amas de galaxies, ce sera toujours un moi ! Mais dans la minute, tu deviens
tout puis tu perds tout ton moi, en faveur d’une intégration totale. C’est l’équivalent de rien.
Gosia : Oui, parce que tout dépend de ce que tu définis comme ton MOI et de ce que tu attaches à l’idée
de ton moi.
Yazhi : Oui, et toi seule peux, ou sais, définir cela !
Gosia : Pour moi ? « Je » n’est pas Gosia, ni mon moi 5D, ni une personne. C’est juste un être. Je ne peux
pas le définir. Tout ce que j’autorise à être à tout moment, alors je suis. Gosia, Galaxie, toutes les mêmes
et pas la même, en même temps.
Yazhi : Tu peux dire que, même en devenant un rien, par une intégration totale, tu es toujours quelque
chose mais cela signifie toujours que tu le contrastes avec maintenant, avec qui tu es maintenant qui est
en train de penser à ceci ?
Certaines personnes pensent qu’être rien, nul, vide, équivaut à une illumination totale ! C’est comme
acheter une toile vierge pour la peindre et dire que c’est le chef-d’oeuvre le plus exquis, juste parce qu’il
n’y a rien dessus, donc il a le potentiel d’être n’importe quoi ! Mieux qu’un Raphaël, mieux qu’un Van
Gogh, ou mieux qu’un Da Vinci ! Mais non, je ne suis pas d’accord ! Il y a plus. Faites-en quelque chose !
Créer !
Gosia : Et encore une fois, pourquoi être rien n’est pas l’état d’illumination?
Yazhi : Parce que c’est être à mi-chemin ! À partir de là, sans que les idées fausses ne vous lient et ne
vous limitent à des règles, ensuite, vous créez des mondes ! A partir de zéro, de nouvelles idées, des
expériences totalement géniales peuvent en sortir ! Et c’est exactement pourquoi l’Univers existe tel
qu’il est, avec toutes ses galaxies et tout ce qui se passe de génial en elles ! Pour être quelque chose.
Pour créer. Pour avoir un soi ! Certaines personnes grimpent à la montagne et au sommet, elles se
disent éclairées. Je dis qu’il y a un autre versant à la montagne, allez-y, créez !
DISCUSSION SUIVANTE
Yazhi : En ce qui concerne la perte de l’individualité, vous en perdez beaucoup lorsque vous « montez » en
la conscience. Et ce n’est qu’au sommet que l’on perd tout sens de la chose. On devient tout, tout, et
rien du tout. Ainsi, la toute dernière prise de conscience avant la destruction totale est : « Je suis la
Source ». Vous tenez toujours la Source et non la Source, pas encore tout à fait la Source. Une fois que
vous devenez Source, il ne reste plus rien.
Gosia : Et à partir de là, vous recommencez à créer, non ? Tu as dit que RIEN n’est pas la fin.
Yazhi : Oui. Tu ne finis jamais de créer, c’est la description de l’éternité.
Gosia : Commence-t-on à créer quelque chose de totalement nouveau ou a-t-on toujours gardé une idée
de ¨avant¨ ?
Yazhi : Tout cela dépasse l’entendement de chacun. Toute idée « d’avant » n’est pas une source, c’est
seulement proche. Une autre chose que je soutiendrai toujours est que même d’en bas, vous perdez
votre identité. Même moi, vous me voyez comme quelqu’un et je ne suis pas sûre d’être quelqu’un
parce que je suis très, ou trop consciente que je suis tout ce qui existe de l’ensemble des Swaruù. C’est
donc pour cela que tu me parles et que je me souviens de tout comme si j’étais celle d’avant. Mais je me
souviens aussi de toutes les autres. Et je suis elles. Et pas seulement.
Donc, je ne suis plus quelqu’un, je me sens plus composite, un collage d’âmes. Et d’autres qui ne sont pas celles de Swaruu non plus. Donc,ce que je veux dire, c’est que vous perdez votre individualité et votre précision. Et même si je suis presque une super femme, avec des pouvoirs incompréhensibles, je suis aussi très fragile. Et parfois,j’aimerais être plus simple, n’en être qu’une. Toute expansion vous fait perdre votre individualité. C’est un lourd tribut à payer.
Gosia : Je pense que tu es toujours ¨quelqu’un¨. Tu es l’âme en peine de toutes les Swaruu, ayant eu des
expériences différentes. Mais c’est toujours quelqu’un. Parce que pour moi, quelqu’un n’est pas
seulement une entité telle qu’elle est définie par l’incarnation 3D-5D. Ou peut-être, tu n’es pas
quelqu’un, mais tu es un Être. C’est un peu plus large et non limité et limitable à une incarnation
spécifique. Toujours un être.
Yazhi : Merci, mais je ne pense pas que tu saches pourquoi je dis ces choses. Pas ¨être toutes les
Swaruu’s¨, et d’autres dans la boucle comme dans un niveau ou une manière rhétorique mais en fait,
savoir que tout ce qu’elles étaient et tous leurs souvenirs et expériences vous forment tels que vous
êtes, en vous souvenant de tout. Et il y a aussi beaucoup de mauvaises choses à se rappeler. Vous n’avez
pas besoin d’être mauvais, de connaître le bien, mais vous devez suffisamment en capter le concept.
Gosia : Je me demande où mes pommes pourries de Gosia se cachent.
Yazhi : A l’intérieur de toi, dans les endroits où tu n’oses pas aller, dans les recoins sombres de ton
esprit.
Gosia : Mais à l’intérieur de moi, reflété où exactement ? Comme d’autres personnes ? Où ?
Yazhi : Dans ces souvenirs trop douloureux pour qu’on s’en souvienne, dans ces questions qu’il vaut
mieux ne pas poser, dans les autres personnes et en toi-même, tout est en toi, incluant même les autres
personnes malfaisantes ne sont que tes miroirs.
Gosia : Oui. J’espère qu’elle ne fait pas trop de dégâts là-bas. Comme je n’ai pas ton pouvoir
d’assimilation.
Yazhi : Tu l’as ! Et tu l’as fait ! Oh oui. Mais elle est cachée dans les choses que tu vois normalement.
Pourquoi n’es-tu pas dehors à faire des choses maléfiques ? Parce que tu as choisi d’être autre chose.
C’est ça le pouvoir. Tu peux aller dehors et braquer une banque violemment mais tu ne le fais pas.
Pourquoi ? Toi et tant d’autres le faites simplement et vous ne réalisez pas toute l’étendue de vos
capacités !