Extraterrestres vivant parmi les humains (partie 02)

Bonjour à nouveau,
je suis Mari Swaruu.

Voici la suite de ma vidéo précédente.

C’était une belle matinée ensoleillée, j’avais huit ans. Je courais et jouais sur la plage avec les vagues et avec le sable fin de cristal de quartz. Il y avait une grande nuée d’oiseaux de mer bleus qui volaient au-dessus, dans une douce brise.

Au loin, à ma gauche, je pouvais voir une grande falaise presque transparente, avec un pâturage d’herbes hautes au sommet, et quelques plantes qui pendaient de celle-ci.

La lumière du soleil traversait l’immense falaise de quartz, formant un arc-en-ciel qui reflétait ses belles couleurs sur la plage.

Au loin, je pouvais apercevoir une chaîne de montagnes avec des sommets enneigés.

Cet endroit est réputé parce que tous les rochers, les falaises et même le sable sont faits de cristal d’améthyste.

Il s’agit de l’île de Toléka sur Temmer, à quelques kilomètres au nord de la ville de Toléka, capitale de la société Taygétienne et siège de son Haut Conseil.

Ma mère s’est approchée de moi, portant de grandes lunettes de soleil foncées et m’a dit : « C’est l’heure de partir ma chérie ».

Derrière elle, à plusieurs mètres de distance sur l’herbe et face à nous, se trouvait un vaisseau bleu métallique, dont la rampe d’accès était abaissée et les phares de la coque brillaient de chaque côté.

Ma mère m’a prise par la main et nous avons marché ensemble vers le vaisseau spatial.

Alors que nous commencions à remonter la rampe, je me suis retournée pour jeter un dernier coup d’œil à la plage, que j’ai vue ce jour-là pour la dernière fois, parce que nous nous dirigions vers la Terre, où ma mère était allée de nombreuses fois auparavant, mais ce serait la première pour moi.

Elle m’a dit que c’était un lieu de grands contrastes, mais rempli d’aventures et de beauté.

Quelques heures plus tard, nous étions en approche finale de la Terre. Je pouvais voir d’innombrables vaisseaux spatiaux qui se trouvaient à différentes altitudes en orbite autour de la planète bleue, pendant que nous commencions à descendre dans son atmosphère, avec une légère lueur orange sur les vitres de la cabine avant. Puis ma mère a dit : « Amortisseurs de gravité activés, contre mesures électroniques SMO activées, camouflage actif », tout en appuyant sur des boutons au-dessus d’elle.

J’ai regardé par la fenêtre et j’ai vu un cône de vapeur condensée se former autour du vaisseau au fur et à mesure que nous descendions et entrions dans les nuages.

C’était de nuit et il faisait sombre en bas.

Je pouvais voir les lumières d’une grande ville au loin, alors que nous nous approchions d’une route de terre secondaire isolée.

« Patins de trains d’atterrissage activés », a dit ma mère alors que nous atterrissions en soulevant de grandes quantités de poussière.

Immédiatement nous nous sommes levées toutes les deux de nos sièges, nous avons quitté le pont et nous sommes entrées dans la soute. Là, nous sommes montées dans un petit fourgon humain SUV tout-terrain, de couleur grise.

La rampe s’est ouverte devant nous pendant que ma mère tournait la clé pour démarrer le moteur, et nous sommes sorties du vaisseau spatial vers le chemin de terre.

Puis ma mère arrêta le 4×4 et nous nous sommes toutes les deux retournées pour regarder notre vaisseau décoller à nouveau, rentrer ses patins d’atterrissage et éteindre ses phares avant, pour s’éloigner immédiatement en accélérant dans le ciel nocturne.

Ne devenant rien de plus qu’une étoile brillante en mouvement, avant de disparaître complètement en direction de sa cachette, piloté par son Intelligence Artificielle.

Maintenant nous étions seules sur Terre et tout ce que nous avions, tout notre monde, était contenu dans le véhicule.

Alors que nous nous éloignions de là et nous dirigions vers la ville voisine, où ma mère continuerait son travail comme consultante en santé et entraîneur de fitness et d’arts martiaux.

Je sais que ce que je viens de décrire ressemble beaucoup à de la science-fiction, du moins pour la plupart d’entre vous, mais cela fait partie de mes expériences de vie normales.

Je vivais avec ma mère dans un immeuble d’appartements dans une grande ville.

J’avais l’habitude d’accompagner ma mère à son travail et je regardais comment elle donnait des cours d’arts martiaux et d’autodéfense aux gens.

Chaque fois que je pouvais, je participais, mais seulement un peu parce que j’étais très jeune. Et la plupart du temps, c’était très ennuyeux pour moi.

Après son travail, ma mère faisait mon éducation à la maison en accordant une attention particulière à ce que je devais savoir sur la société humaine dans laquelle je me trouvais.

Mais je me sentais très seule et je voulais jouer et rencontrer d’autres enfants de mon âge, alors j’ai demandé à ma mère de m’inscrire dans une école locale.

Ma mère ne voulait pas m’inscrire et j’ai presque dû la supplier.

Elle m’a donc énuméré quelques règles très strictes que je devrais toujours respecter.

Par exemple, je ne pourrais jamais quitter l’école sans elle et je ne pourrais jamais dire à personne que je n’étais pas humaine et que j’étais sortie d’un vaisseau spatial.

Puis, lorsqu’à l’école les semaines sont devenues des mois, j’ai senti que je m’étais bien adaptée.

Alors j’ai commencé à me sentir un peu plus à l’aise là-bas, peut-être trop à l’aise car j’ai commencé à trop parler, et trop ouvertement. Et j’ai commencé à raconter à tout le monde des histoires alternatives qui différaient beaucoup de celles qui étaient officiellement acceptées et ce, sur n’importe quel sujet.

Cela a fait que mes professeurs me voyaient comme une petite fille problématique et fantaisiste. Et non seulement ils m’ont envoyée à de nombreuses reprises dans le bureau du directeur, ma mère devant également assister à ces réunions ou rendez-vous, mais mon école a également fini par ordonner à ma mère de m’emmener voir un psychologue.

Je ne me suis pas vraiment mal comportée. Je ne savais pas vraiment quoi dire et ne pas dire.

Rappellez-vous, j’avais seulement huit ans.

Mes deux réalités se mélangeaient et je ne savais littéralement pas où finissait l’une et où commençait l’autre.

Lorsqu’un enfant racontait à tout le monde que son père avait telle voiture de luxe, je répondais que ma mère avait un vaisseau spatial, et mon histoire était accueillie par de nombreux rires, et les enfants me criaient : « C’est pas vrai, elle n’en a pas ! ». En plus des commentaires négatifs provenant de la part de tout le monde.

Et, à une autre occasion, j’ai demandé innocemment à un autre enfant quel type de vaisseau spatial avait sa mère.

Cela m’arrivait de plus en plus souvent, et pas seulement à propos des vaisseaux spatiaux, mais aussi avec tous les sujets de conversation et d’étude.

Je ne pouvais tout simplement pas comprendre comment les gens pouvaient croire des mensonges aussi évidents aux informations, et toutes les contre-vérités qu’on transmet dans les écoles publiques.

Et bien sûr, mes amis et mes professeurs ont commencé à me rejeter, puisqu’ils me voyaient comme une enfant bizarre et folle.

Comme prévu, ma mère a dû me changer d’école plusieurs fois. Mais je sentais clairement que je ne pouvais m’intégrer nulle part.

Certains de mes amis, filles et garçons, me toléraient tant que je ne commençais pas à parler de choses bizarres, mais ce fut la minorité d’entre eux.

Mais l’une des choses qui a le plus attiré mon attention, c’est qu’ils n’écoutaient pas ou ne se souciaient même pas d’écouter des idées alternatives ou des façons différentes de considérer un sujet ou un autre.

Et bien sûr cela ne leur importait pas de savoir si je disais la vérité ou non à propos de mon origine d’une autre planète. Même si techniquement, je suis née dans un vaisseau dans l’espace profond.

J’ai réalisé à quel point leurs esprits étaient confinés dans un couloir très étroit de la réalité.

Ils pensaient encore que l’humanité était au sommet de toute l’évolution, quelle qu’elle soit, et au centre de l’univers, ignorant complètement tout ce qu’il se passait à l’extérieur de leur planète, même juste à côté. Y compris les centaines de vaisseaux spatiaux stationnés en orbite terrestre.

Et je ne comprenais pas comment ils pouvaient continuer à obéir et à croire aveuglément tout ce que leur disaient leurs autorités, ou devrais-je plutôt dire leurs geôliers.

Lorsqu’un vaisseau et son équipage de n’importe quelle race lyrienne d’apparence humaine, ont été en orbite et ont opéré autour de la Terre et à sa surface pendant quelques temps, ils se rendent vite compte qu’il est plus facile d’obtenir au moins la plupart de leurs produits essentiels directement de la Terre, sans avoir à dépendre autant de leurs vaisseaux de ravitaillement provenant de leurs planètes d’origine.

Logiquement, chaque race aura sa propre façon de faire les choses, mais tout comme ce que ma mère avait l’habitude de faire, la façon la plus courante de descendre sur Terre pour s’approvisionner est la suivante : le groupe d’extraterrestres aura un ou plusieurs véhicules humains, voitures ou tout-terrains, et les membres les plus compétents du groupe les amèneront sur Terre, en utilisant un vaisseau spatial équipé de rampes. La majorité des vaisseaux de taille moyenne ayant des rampes de toutes sortes.

La plupart du temps, ces véhicules humains sont légalement et correctement immatriculés, et peuvent circuler normalement du fait de disposer de plaques d’immatriculation authentiques.

Et les non-humains qui sont capables de conduire ces véhicules auront également des permis de conduire obtenus légalement, puisqu’ils possèdent des identités humaines, comme je l’ai décrit dans la vidéo précédente.

Et ce sont eux qui obtiendront les ressources pour le reste du groupe qui, pendant ce temps là, restera en sécurité à bord de leur vaisseau spatial.

Une fois sur place, ils conduisent simplement jusqu’à un centre commercial, où ils achètent ce dont ils ont besoin de manière habituelle.

Bien qu’on m’ait expliqué qu’il est également assez fréquent que le groupe non-humain vole ouvertement tout ce dont il a besoin, laissant ensuite en échange une compensation monétaire parfois totalement disproportionnée.

La façon dont ils obtiennent leur argent est un sujet compliqué. Jusqu’à récemment, ils avaient l’habitude d’obtenir tout le montant dont ils avaient besoin en piratant les systèmes bancaires et les guichets automatiques à l’aide de leurs ordinateurs beaucoup plus avancés.

Le problème maintenant est que les ordinateurs bancaires humains et leurs systèmes de sécurité ont évolué à un tel point que ce piratage est désormais impossible ou plus difficile.

Mais la plupart des extraterrestres à l’apparence humaine qui vivent sur Terre pendant de longues périodes de temps, finissent par développer des compétences de survie qui leur permettent de gagner de l’argent de façon normale, comme la plupart des humains.

Tout ce qui précède signifie que si l’équipage d’un vaisseau spatial reste près de la Terre ou en son orbite, au fil des années le vaisseau commencera à se remplir progressivement de toutes sortes de choses de fabrication humaine.

Et c’est un autre mécanisme par lequel la société humaine influence d’autres cultures et leurs équipages en expédition.

C’est tout pour aujourd’hui.

Merci de m’avoir écoutée.
Avec beaucoup d’affection, je vous embrasse fort.

Mari Swaruu

(Publié par Mari Swaruu le 8 janvier 2023. Traduction par Olivier YaKa et Éloïse Al’Cyona).